De juillet à septembre 2021, j’ai effectué une première mission de terrain dans le cadre de ma recherche doctorale. Pour rappel, cette recherche entamée sous la tutelle professionnelle de l’AVPA a pour finalité d’identifier, d'expérimenter et de proposer différents outils conceptuels et/ou leviers d’action qui permettraient d’atteindre l’impact économique et social à la mesure du potentiel et du besoin de cette filière.
Cette première mission a été l’occasion pour moi de recueillir la perception de la filière café par les acteurs se trouvant en amont de la chaîne de valeur. J’ai eu le plaisir d’aller à la rencontre d’une dizaine de coopératives de caféiculteurs dans leur environnement de travail et d’avoir des entretiens d’abord dans les plateaux du sud du Togo puis dans les montagnes de l’Ouest de la Côte d’Ivoire.
Les défis à relever restent encore de taille et ce, à chaque maillon de la chaîne de valeur. Toutefois, j’ai constaté un réel engouement des acteurs pour la restructuration de l’ensemble de la filière. Sur le terrain, cet engouement se traduit par le recours au secteur privé d’une part, et par l’incitation à la consommation locale du café transformé localement ; autant de vecteurs qui ne demandent qu’à être valorisés.
De cette première mission, je retiens que l’approche AVPA qui consiste à faire du caféiculteur un transformateur et dégustateur de son propre café, présente bien des originalités qui permettraient de dynamiser davantage la filière pour peu que les différentes initiatives bénéficient d’une coordination suivie.
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